« Laissez-moi vous rappeler ce qu’était la prise en charge du psoriasis quand j’ai débuté ma carrière de dermatologue », lance Kristian Reich, dermatologue et professeur au Dermatologikum d’Hambourg (Allemagne). « Les patients étaient hospitalisés pour trois à quatre semaines, deux à trois fois par an. Que pouvions-nous faire pour eux ? »
Il y a tout juste 20 ans, Kristian Reich ne disposait d’aucune solution satisfaisante pour aider ses patients souffrant de psoriasis. La majorité des patients ne répondait pas aux options thérapeutiques alors disponibles. Ces traitements n’étaient clairement pas suffisants et ils ne permettaient pas de s’attaquer aux racines de la maladie.
Les scientifiques et chercheurs savaient que le psoriasis n’était pas simplement une affection cutanée. Ils savaient que cette maladie était due à un système immunitaire dysfonctionnel envoyant des signaux erronés et induisant une prolifération trop rapide des cellules de la peau.
Mais leur compréhension de ces problèmes de signalisation n’était pas très claire. Comme s’ils avaient soulevé le capot d'une voiture et jeté un coup d’œil au moteur sans vraiment comprendre le lien entre les différentes pièces le composant.
Il leur manquait un manuel pour les aider à identifier la source du problème et à réparer la pièce défectueuse.