La maladie de Crohn et la colite ulcéreuse: quand le tube digestif s’enflamme

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) sont caractérisées par l’inflammation de la paroi d’une partie du tube digestif. Elles regroupent la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse.

En Belgique, on estime que 30.000 personnes sont atteintes de MICI, 20.000 personnes souffrant de la maladie de Crohn et 10.000 personnes de la colite ulcéreuse.2 Présentant de nombreuses similitudes, ces deux affections sont pourtant différentes et nécessitent un traitement adapté. Comment faire la différence ? Quel est leur impact sur la vie quotidienne ? Et quels résultats peut-on attendre des traitements actuels ?


Les intestins comme cible principale

La maladie de Crohn (MC) et la colite ulcéreuse (CU) sont généralement diagnostiquées entre 15 et 35 ans, bien qu’elles puissent survenir à tout âge.3 Il s’agit de maladies auto-immunes qui peuvent progresser de manière imprévisible et s’aggraver avec le temps. Un diagnostic précoce et la mise en place d’un traitement adapté sont essentiels : ils contrôlent la progression de la maladie et peuvent améliorer les résultats à long terme.4

Généralement, la CU est de nature plus localisée que la MC. La colite ulcéreuse provoque une inflammation continue des muqueuses s’étendant de manière variable du rectum au côlon.5 La MC, quant à elle, entraine une inflammation qui peut toucher toutes les parties du système digestif, de la bouche à l’anus.6


Pour les deux maladies, on constate des périodes d'activité aussi appelées « poussées » et des périodes de rémission au cours desquelles les symptômes diminuent ou disparaissent.9,10


Au-delà des symptômes physiques

Le caractère imprévisible des symptômes des MICI entraine un fardeau considérable pour les personnes atteintes. Une enquête menée auprès de personnes souffrant de MICI en Europe11 a montré que 71% des répondants s’inquiètent parfois de savoir quand aura lieu leur prochaine poussée et 16% s’en inquiètent constamment. Par ailleurs, le regard des autres est également un sujet sensible : presque une personne sur quatre déclare avoir reçu des commentaires injustes sur sa performance au travail et plus d’une personne sur quatre a fait l’objet de moqueries à propos de son besoin d'aller souvent aux toilettes.



Viser plus loin que le contrôle des symptômes

S’il n’existe pas de traitement définitif pour les MICI, les thérapies actuelles peuvent réduire considérablement les signes et symptômes de la maladie voire entrainer une rémission à long terme et une guérison de l’inflammation.13 Ces dernières années, les objectifs de traitement ont d’ailleurs évolué au-delà du contrôle des symptômes car l'activité inflammatoire peut persister même en l'absence de symptômes gastro-intestinaux, entraînant une accumulation progressive de lésions intestinales (fistules, abcès…)14 et pouvant accroitre le risque de cancer colorectal.15 Les buts des thérapies actuelles incluent donc une cicatrisation de la muqueuse et la restauration de la qualité de vie du patient.16

En outre, malgré les progrès scientifiques, certains besoins restent non satisfaits pour les personnes souffrant de MC ou de CU.17,18 Plus d’un patient sur deux déclare ne pas avoir eu l’occasion de mentionner quelque chose d’important à son docteur.19 Il est pourtant essentiel que les patients puissent avoir une discussion ouverte et régulière avec leur médecin afin de discuter de l’impact de la maladie sur leur vie quotidienne. Chaque patient vit sa MICI de façon différente et chaque patient a donc besoin d’un plan de traitement adapté à son propre style de vie.



AbbVie SA/NV - BE-ABBV-240178 (V1.0) - December 2024